Bientôt, très bientôt, je vous raconte ce que cela veut dire.
Promis j’en causerai
Bientôt, très bientôt, je vous raconte ce que cela veut dire.
Promis j’en causerai
Elle dansait sur un air connu.
Je la regardais se trémousser dans le vent de ses souvenirs.
Elle tournait dans les deux sens.
Je perdais l’équilibre et me rassis aussitôt.
Elle levait la tête au ciel et tournait encore.
Je regardais à mon tour le plafond, mais ne vis rien de planant.
Elle avait toute la chanson en tête.
Je me mordais mes mots, car je voulais lui chanter le refrain.
Elle ne s’arrêta pas sur les silences.
Je me permis de reprendre son souffle.
Elle souriait dans les faisceaux lumineux.
Je parcourais sa silhouette par intermittence.
Elle trempait tout son front.
J’en buvais sa chaleur intérieur.
La musique se tut et je ne la voyais plus. Je changea de face et me retrouvais face à la mienne.
J’aime bien cette oeuvre du nouveau musée des beaux arts de Nantes, car elle est discrète et elle s’offre aux personnes qui ne foncent pas pour voir toutes les salles. De pleine face, on ne peut voir ce trou et son cartouche avec le nom de l’artiste se trouve sur le flan de l’oeuvre.
Cette galerie contient 6 photos.
Les fleurs pleurent seulement devant les vases
La vase rit seulement quand il pleut
La pluie s’affole quand un rayon la traverse
La traverse laisse les trains parallèles, sauf quand ça déraille
Une main féminine lâchait son bouquet, par la fenêtre du wagon qui démarrait. Lui, seul sur son quai se mit à pleurer et la toiture de la gare se mit à pleuvoir.
Tandis que son aimée s’en allait pêcher des coqs dans la vase du désespoir.
Si sa fleur n’avait pas quitté sa terre. Il n’aurait pas eu besoin de pleurnicher.
Dites moi:
Est-ce qu’une fille qui a la frite, mange-t-elle des pommes en terre?
Dites moi:
Est-ce que celles qui mangent des prunes, aiment les tartes?
Dites moi:
Pourquoi j’ai l’air invisible.
Dites moi:
Pourquoi les tornades ne prennent pas les cons.
Dites moi:
Si les femmes aux gros seins portent elles des bonnets.
Dites moi:
Si tu tripotes souvent les pots, tu as la peau lisse?
Dites moi:
Si on hait la police, on devient rugueux?
Dites moi:
Si tu rabotes souvent, tu dois porter des bottes?
Dites moi:
Si tu ris pour rien, tu risques de t’oublier?
Dites moi:
Si tu aimes les champignons, tu dois regarder tes pieds?
Dites moi:
Si je dois continuer ce blog, ou bien porter et trier tous ces mots qui me servent à rien?
Dites moi:
Si on oublie souvent d’être libre?
Ne me dites pas que je vous dicte de m’aiguiller un peu, sur certaine vision qui m’échappent.